Chaires et projet
Chaires et projet
Trois chaires bénéficiant d’un montant
de cinq millions de dollars chacune et un projet déterminant pour la santé des femmes
Déterminée à offrir un soutien significatif et durable, la Fondation Caroline Durand a fait un don exceptionnel de 15 M$ à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal pour la création de trois chaires de recherche ainsi qu’un autre don au CHUM pour la mise sur pied d’un centre d’expertise en santé cardiovasculaire des femmes.
Chaire Fondation Caroline Durand
Thérapie cellulaire des maladies de l’oeil de l’Université de Montréal
Titulaire de la Chaire
Professeure titulaire au Département d’ophtalmologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Chercheuse au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Chaire Fondation Caroline Durand
Thérapie cellulaire des maladies de l’oeil de l’Université de Montréal
Titulaire de la Chaire
Professeure titulaire au Département d’ophtalmologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Chercheuse au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.
« La chaire de recherche de la Fondation Caroline Durand m’a aidée à développer une cornée liquide révolutionnaire qui, avec plus de tests, peut potentiellement traiter les millions de patients en attente de cornées. »
Moins de transplantations cornéennes grâce à une « cornée liquide » révolutionnaire
Pour plusieurs patients atteints de problèmes de cornée, une greffe n’est tout simplement pas possible, car les risques de rejet demeurent fréquents. Certains patients présentent des perforations de la cornée et pour les traiter, les techniques de transplantation conventionnelles qui existent ne suffisent pas.
Les ulcérations et les perforations cornéennes constituent ainsi un véritable défi de santé publique. Actuellement, pour sauver l’œil, les perforations sont scellées avec de la colle cyanoacrylate. Cependant, cette colle est toxique et la personne atteinte perdra éventuellement la vue si elle ne reçoit pas une greffe de cornée de suivi.
Avec l’aide de la Fondation Caroline Durand, May Griffith a lancé un projet très ambitieux pour s’attaquer à ce grave problème. Avec son équipe, elle a trouvé une solution efficace et accessible pour le résoudre.
Membres de l’équipe de May Griffith.
La Fondation Caroline Durand a aidé à l’achat d’équipements de laboratoire.
Une cornée liquide LiQD, un hydrogel liquide synthétique, biocompatible et adhésif.
Membres de l’équipe de May Griffith.
La Fondation Caroline Durand a aidé à l’achat d’équipements de laboratoire.
Cette approche novatrice en ophtalmologie a démontré son efficacité chez l’animal.
May Griffith et son équipe travaillent maintenant à obtenir le feu vert afin de mener des études cliniques chez l’humain.
Cette technologie pourrait remplacer la transplantation cornéenne, une opération coûteuse qui nécessite une expertise et des infrastructures médicales aussi lourdes que rares, surtout dans les pays en développement.
Grâce à la Fondation, le Centre d’excellence en thérapie cellulaire de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont a à sa disposition des installations de haut niveau ainsi que le financement nécessaire pour que l’Université de Montréal et l’hôpital puissent conserver leur position de leaders dans ce domaine de recherche.
Chaire Fondation Caroline Durand
Audition et vieillissement de l’Université de Montréal
Titulaire de la Chaire
Professeur émérite à l’École d’orthophonie et d’audiologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Chercheur à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal.
Chaire Fondation Caroline Durand
Audition et vieillissement de l’Université de Montréal
Titulaire de la Chaire
Professeur émérite à l’École d’orthophonie et d’audiologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Chercheur à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal.
« Un énorme MERCI à la Fondation Caroline Durand »
Réduire les effets d’une déficience auditive chez les personnes âgées pour améliorer leur qualité de vie
Après l’arthrite et l’hypertension artérielle, la déficience auditive liée à l’âge est le troisième problème de santé chronique en importance chez les personnes âgées.
Les conséquences sont nombreuses autant sur le plan de la communication, de la santé physique ou mentale que sur le plan de la qualité de vie des personnes âgées.
La portée de la Fondation Caroline Durand est encore plus significative dans un contexte de pandémie qui touche durement les personnes âgées et augmente leur isolement.
Le soutien de la Fondation Caroline Durand est essentiel pour développer des moyens et des outils visant à réduire les effets de la déficience auditive chez les personnes âgées afin de diminuer les incapacités et les situations de handicap.
Ultimement, les recherches effectuées permettront de réduire leur isolement, d’optimiser la communication entre elles et ainsi d’améliorer grandement leur qualité de vie.
Jean-Pierre Gagné dans un laboratoire de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Chaire Fondation Caroline Durand
Traumatologie aiguë de l’Université de Montréal
Titulaire de la Chaire
Professeur sous octroi adjoint au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Neuropsychologue et chercheur au Centre de recherche du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.
Chaire Fondation Caroline Durand
Traumatologie aiguë de l’Université de Montréal
Titulaire de la Chaire
Professeur sous octroi adjoint au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Neuropsychologue et chercheur au Centre de recherche du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal.
« L’obtention de la Chaire Fondation Caroline Durand en traumatologie aiguë de l’Université de Montréal, c’est la chance d’une vie. »
Des avancées de recherche importantes en traumatologie
Des millions de personnes qui font du sport sont sujettes aux commotions cérébrales, particulièrement chez les jeunes qui pratiquent des sports de contact.
Le soutien de la Fondation Caroline Durand est essentiel aux recherches de la Chaire sur les commotions cérébrales dans toutes les étapes de la vie d’un athlète. Il a aussi un effet de levier important dans la capacité de la Chaire à obtenir des subventions de recherche des organismes subventionnaires au pays.
Pour ce faire, 100 anciens champions du monde de boxe et d’arts martiaux mixtes, ainsi que d’anciens joueurs professionnels de football et de hockey ont été recrutés.
Ces athlètes se soumettent à des examens d’imagerie médicale pendant trois ans dans le cadre d’un projet signature neurobiologique de la commotion cérébrale et du vieillissement.
Ces recherches permettent de perfectionner les connaissances sur les effets à long terme des commotions cérébrales sur le cerveau vieillissant.
Elles contribueront à améliorer le traitement pour aider les nombreux athlètes qui souffrent de problèmes neurologiques après avoir cessé de pratiquer un sport de contact.
Avec ses recherches, l’équipe de Louis De Beaumont pense pouvoir réduire la réponse inflammatoire résultant d’un accident traumatique et ainsi diminuer les risques de souffrir de douleurs chroniques – ce qui pourrait mener les patients à restreindre considérablement leur utilisation des opioïdes.
Louis De Beaumont accompagné d’Eric Wagnac, ingénieur, professeur à l’École
de technologie supérieure et chercheur à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
Gracieuseté des Carabins de l’Université de Montréal
Tête première : un projet de recherche unique au Canada sur les coups à la tête au football universitaire
Ce projet de recherche vise à évaluer les capacités du cerveau à encaisser des coups à la tête pendant une saison complète de football universitaire, et son rétablissement durant la saison morte.
Pour ce faire, 38 joueurs de football des Carabins de l’Université de Montréal, de l’équipe de l’Université McGill et des Stingers de l’Université Concordia ont été recrutés pour participer à cette étude.
Forte d’une excellente collaboration avec l’Université McGill et l’Université Concordia, l’équipe de Louis De Beaumont vise maintenant à faire de cette recherche un projet pancanadien avec l’ajout de cinq autres équipes de football universitaire.
Les résultats de cette recherche ont un fort potentiel de retombées sociétales et une grande portée scientifique afin de réduire les risques pour la santé du cerveau des joueurs de football. Ces nouvelles connaissances pourraient nous amener à concevoir de nouveaux équipements sportifs mieux ajustés aux vulnérabilités du cerveau.
Appuyé par un don versé par la Fondation Caroline Durand, Brault & Martineau et la Fondation Jacques et Michel Auger, le Centre hospitalier de l’Université de Montréal a mis sur pied Cardio F, le premier centre québécois d’expertise en santé cardiovasculaire de la femme.
Première cause d’hospitalisation au pays, les maladies cardiovasculaires de la femme sont plus insidieuse et plus difficiles à diagnostiquer que celles de l’homme.
Cette distorsion n’est pas étrangère au fait que les femmes souffrant de maladies cardiovasculaires sont évaluées et traitées comme les hommes, une conséquence directe du manque de recherche effectuée sur les femmes. « Au sein même de la cardiologie générale, les spécificités propres au diagnostic féminin sont très peu connues », ajoute la cardiologue Christine Pacheco, seule médecin spécialiste au Québec à détenir une surspécialisation en santé de la femme.
« Puisque les symptômes se manifestent de façon différente, les femmes subissent des examens et des hospitalisations à répétition sans que l’on découvre la véritable cause de leur problème »
Jessica Forcillo, chirurgienne cardiaque au CHUM
Un centre d’expertise au CHUM et une première clinique satellite à l’Hôpital Pierre-Boucher
Gracieuseté du CHUM
Alliant le volet clinique et le volet recherche, Cardio F offrira des soins spécialisés et des activités de recherche dédiées à la santé cardiovasculaire de la femme. Cardio F, c’est le travail et la vision de quatre femmes remarquables qui se sont unies pour bâtir un centre d’expertise consacré à la santé cardiovasculaire des femmes.